lundi 24 décembre 2018

Pour un noël vitaminé...


le pommier d'ornement malus "Everest" est un incontournable pour égayer les murs  du jardin si tristes en ce mois de décembre. Ici accompagné d'un lierre panaché c'est encore plus gai.

Bon noël à tous

vendredi 14 décembre 2018

Dans mon "jasmin" d'hiver.....





L'hiver peut-être symbole d'opulence au jardin. Tout dépend de quoi on parle. Ici c'est de jasmin d'hiver (jasminum nudiflorum) qu'il est question. Il fleurit en hiver, lorsque ses feuilles n'ont plus de feuilles (nudiflore). C'est l'abondance qui fait son intérêt  car les fleurs sont en réalité petites. Mais par leurs couleurs et leur durée de vie assez longue, elles sont présentes pour un moment. La plante est en fait une espèce de liane qui cavale un peu partout et elle a vite fait de ressembler à rien. En fait j'ai mis un bon moment à savoir quoi en faire. Dans le jardin, elle est palissée le long d'un mur, mais je l'ai laissé former un espèce de coussin en hauteur justement pour pouvoir avoir cet effet de masse.  Pour cela je passe un coup de sécateur de temps à autre. Au final c'est impeccable pour cacher mes fameux murs si laids, surtout en hiver. 
Pour terminer c'est la plante idéale à refiler à qui la veut. En effet, les branches ont tendance à marcotter très facilement. Avis aux amateurs....





samedi 8 décembre 2018

Décembre, sombre et sans couleurs ?








En ce début décembre les beaux restes du mois de novembre ont disparu. Il devient plus difficile de trouver de la couleur au jardin. Et pourtant restent les teintes des écorces, les baies en tout genres qui nourrissent les oiseaux et aussi les floraisons d'hiver (eh oui il y en a) qui débutent. Voyons ce qu'il en est....










Le Cornouiller midwinterflamme n'a plus de feuilles mais reste très présent.









Les Chrysanthèmes tirent leur révérence, pour certains ils étaient en fleur depuis fin septembre. Leur présence se fait encore sentir. Si vous n'êtes toujours pas convaincu..... (voir Les Chrysanthèmes c'est la vie)
















Petits fruits pour oiseaux affamés, Symphorine ci-dessous et Malus "Everest" (pommes d'ornement)
à droite.

















Les floraisons d'hiver entrent dans la danse avec le Mahonia X Charity....


















...et le jasmin nudiflore (qui comme son nom l'indique fleurit lorsqu'il n'a plus de feuilles).






Aucun doute, l'hiver est là, et pourtant la couleur demeure. Simplement le registre des teintes a changé, il est passé des verts , orangés, rouges, jaunes pétants au vert sombre, marron, mordoré. C'est finalement pas si mal.... à condition quand même que cela ne dure pas trop.



vendredi 30 novembre 2018

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.... et c'est tant mieux




Je n'ai pas beaucoup d'arbres dans mon jardin en ville, seulement trois plus quelques buissons. Autant dire que le ramassage des feuilles mortes est assez rapide et que pour moi, contrairement à d'autres, ce n'est pas une corvée. Mais au final pour l'utilité que j'en ai cela ne me fait pas grand chose.  C'est pourquoi  je récupère aussi les feuilles  mortes du jardin de ma mère qui lui est beaucoup plus grand que le mien (merci maman ! ). Quoi !  Pensez -vous, elle est folle, elle rajoute des feuilles mortes dans son jardin ! Quelle horreur ! Et bien non, au contraire...

L'habitude est bien ancrée de ramasser les feuilles et de les brûler ou du moins les jeter, enfin les envoyer aux déchets verts. Il y a bien mieux à faire. Pour ma part, depuis septembre,  je paille le sol de mon jardin avec les feuilles mortes pour protéger les plantes du froid.  J'en dispose sur une épaisseur d'au moins  dix centimètres sur le sol du jardin.  Souvent je fais cela en plusieurs étapes car je ne récupère pas toutes les feuilles à la fois. Cela permet à chaque couche de se tasser autour des plantes avant la suivante et surtout, dans la mesure du possible, de sécher un peu. Au final, les feuilles servent de "moumoute"'  aux plantes et elles les maintiennent relativement au sec. Cette technique est particulièrement intéressante pour toutes les plantes dites fragiles qui ne supportent pas trop le gel et en particulier pour les dahlias. Comme je suis assez nulle quand il s'agit de les hiverner, je préfère les laisser en pleine terre. Pour cela ils sont enterrés assez profond et  je  rajoute une couche très épaisse de feuilles par dessus. Si je ne m'y prend pas trop mal, les couches du dessous sont sèches et ainsi le risque de gel ou de pourrissement du tubercule est moindre.
                                                                                         

  Les dahlias sous leur doudoune d'hiver.  Je ne coupe pas les tiges qui sont creuses pour éviter que l'eau ne descende vers le tubercules




Mais ce n'est pas là le seul intérêt de pailler avec des feuilles mortes. En effet, celles-ci finissent par se décomposer sous l'action d'un tas de petites bêtes et produisent ainsi de l'humus. C'est un amendement idéal pour la terre du jardin  et  qui se met tout seul en place. Comme je n'ajoute aucun aucun engrais  c'est pour moi une bonne manière d'enrichir mon sol. C'est écologique, pas cher, vite fait.... Pour être précise, on recommande dans la littérature jardinatoire de griffer le sol avant de pailler  afin  que terre et paillage se mélangent. Ainsi le futur humus se trouvera incorporé au sol du jardin. Pour ma part, un peu par flemme et aussi parce que mon sol est paillé en permanence je ne le fais plus.  Les feuilles mettent quelques mois à se décomposer, c'est plus ou moins rapide selon les différentes espèces d'arbre. Et souvent, vers le mois de mai il n'en reste plus grand chose.

C'est là en général que ma mère me ramène d'autres sacs de feuilles mortes qui datent de l'automne précédent et  qu'elle ne m'avait pas encore donné.....

Quoi encore des feuilles mortes, mais ce n'est plus l'hiver en mai.... Pour quoi faire ?

Eh bien, la même chose, protéger les plantes, mais cette fois, ce n'est plus du froid et de l'humidité mais de la chaleur et de la sécheresse. En effet, je redoute finalement bien plus l'été que l'hiver. Entre quatre murs, la chaleurs est souvent cuisante et le sol caillouteux ne retient pas du tout l'eau. L'intérêt d'avoir un matelas de feuilles morte est inverse à celui de l'hiver. Il maintient la fraîcheur au sol et permet  donc de limiter (et pas qu'un peu) les arrosages.  C'est particulièrement intéressant pour les plantes qui ont besoin de fraicheur toute l'année. J'ai ainsi pu mettre en place un massif d'ombre composé de plantes de sous-bois alors que le sol du jardin à priori ne convenait pas du tout à leurs exigences.   A l'opposé, certaines parties du jardin, comme le jardin sec, ne sont jamais paillées, pour que l'eau n'y stagne pas en été.

Les sacs de feuille prêtes à étaler.

Finalement depuis que je couvre mes sols à longueur d'année (est-ce pour autant de la permaculture, je n'en suis pas sûre),  le jardin y a gagné en luxuriance. Il résiste d'ailleurs mieux aux aléas climatiques et, cerise sur le gâteau, il y a nettement moins à désherber, puisque le paillage empêche, en partie, la germination.  C'est donc tout bénéfice pour moi.


Evidemment tout n'est pas rose dans le système du paillage permanent. Certains vous diront que cela favorise les nids de limaces et autres animaux baveux ! C'est pas faux, vous dirais-je mais le risque zéro n'existe pas au jardin, ou alors, cela n'a rien de durable. De mon côté je parviens à limiter la casse en mettant de la cendre de bois (production maison !).  Je fais cela en février pour ne pas brûler les plantes et pour tuer les oeufs de ces charmants gastéropodes. Cela semble assez efficace.  En tout cas les nuisances liées à ces bestioles ne contrebalancent pas les bénéfices du paillage par les feuilles mortes.

Tout cela pour le dire haut et fort, NE JETEZ PAS VOS FEUILLES MORTES, UTILISEZ-LES, ce sera plus écologique et sur le long terme très gratifiant.

mardi 27 novembre 2018

Encore vert... ou presque.








Lorsque j'ai évoqué les différents feuillages d'hortensia en automne j'ai oublié cet hortensia panaché à grosse fleurs.   Il garde encore la trace de sa floraison rose. En cette fin novembre, les feuilles passent progressivement du vert au rose puis au brun.




mercredi 21 novembre 2018

De la conception d'un jardin entre quatre murs



Il est temps de revenir un peu plus sur une présentation plus détaillée du jardin.




Celui-ci se situe donc en ville et comme le suggère le titre du blog, il est entouré de murs...  Pour être plus précis, il s'agit de murs en parpaing ou en fibrociment. Bref des murs qui n'ont rien d'intéressants à la base.

Il y a quinze ans lorsque nous avons acheté la maison, le jardin ressemblait plus à un terrain vague, avec quelques plantations du précédent propriétaire. Malgré les murs, le terrain m'a plu, parce que sa taille était raisonnable. Non pas que j'eusse aimé avoir plus grand, mais les contraintes familiales et professionnelles laissaient à penser que cela irait bien comme ça. Les murs ne me dérangeaient pas, bien au contraire, je me disais que j'échappais à la contrainte de l'entretien des haies et en particulier de celles de tuyas que je desteste bien cordialement. Bref c'était une page blanche....


 Ce que je ne savais pas, c'est que le terrain était particulièrement caillouteux.  Dans ma grande naïveté j'ai d'abord pensé que c'était quelques cailloux de remblais et j'ai prétendu en faire un tas pour les évacuer.... J'ai rapidement compris que j'allais devoir, non pas déblayer les cailloux, mais faire avec. Cela n'a l'air de rien, mais c'est fondamental. En effet,  j'habite  à la limite entre  l'Ile de France   et la  Normandie. Autant dire qu'il s'agit d'une région qui n'est pas spécialement réputée pour son aridité et pourtant... Du fait des cailloux, je me suis rapidement aperçue  que le terrain ne retenait pas du tout l'eau. Terrain drainé, comme on dit ! Ajouté à cela le fait que l'endroit précis où nous habitons n'est pas spécialement exposé aux averses, j'ai très vite dû abandonner mes idéaux de jardins à l'anglaise luxuriants et humides et j'ai opté pour une vision plus méditerranéenne. En effet, s'il y a un principe de base en jardinage, c'est de planter des végétaux adaptés  à leurs milieux. Ainsi je me suis bien vite rendue compte que chez moi, Normandie ou pas, les lavandes réussissaient bien mieux que les hortensias !!! Il y a donc une partie du jardin, devant la maison, qui est une cour gravillonnée,  exposée sud est. C'est la partie la plus chaude du jardin, elle est  dédiée à la végétation de milieu sec. On y trouve des lavandes, phlomis, romarin, gipsophyle, euphorbe de corses, roses trémière et un petit jardin sec planté de succulentes.



                                                        En plein soleil du matin, le jardin sec



Autre contrainte du jardin, c'est  une bande d'environ 3 mètres cinquante de large et longue d'une quinzaine de mètre qui longe la descente du garage puis la maison d'un côté et  un mur de l'autre côté....   Lorsque nous nous sommes installés avec de jeunes enfants, il était impossible de laisser les enfants s'approcher du bord de la descente, il fallait donc faire en sorte d'une part de pouvoir circuler, d'autre part d'assurer un minimum de sécurité. L'idée a donc été de faire une allée au milieu de cette bande avec des massifs de chaque côté. L'avantage était double, d'un côté il y avait un  garde fou vers le vide. De l'autre côté les plantes cachaient le mur. Cependant, l'allée en question ne pouvait être très large et un tracé rectiligne avec  tous ces murs risquait de rigidifier encore cette partie du jardin déjà pleine de murs. Avec l'aide de ma-tante-prof-de math (il fallait bien ça), nous avons tracé une allée sinueuse qui a permis de donner un effet de perspective à cette partie-là du jardin. Comme elle n'est pas large et qu'elle ne va pas droit, l'allée donne l'impression d'aller se perdre dans une partie secrète du jardin et lui donne de la profondeur.



A gauche l'allée juste après des travaux de terrassement en 2004. Il y avait alors une barrière pour empêcher les enfants, alors petits de se jeter dans le vide. Elle y est resté jusqu'en 2015, date des travaux d'extension. Mais à ce moment-là, elle se fondait dans  la végétation.




Aujourd'hui il n'y a plus de jeunes enfants, la barrière a laissé place à une longue perspective qui donne encore plus de profondeur au jardin



Lorsque l'on emprunte cette allée  on aboutit dans le jardin à proprement parler, qui se situe derrière la maison. Pendant dix ans, en particulier avec l'aide de ma-tante-prof-de-math, nous avons tracé des plates bandes, le long des murs pour les cacher mais aussi au milieu, pour faire disparaître la pelouse qui était trop importante par rapport au reste. Mais force est de dire que si l'ensemble n'était pas désagréable, il manquait quelque chose et l'ensemble manquait d'un point d'ancrage  Puis il y a eu  Le Grand Chamboulement.  En 2015, nous avons fait agrandir la maison. La grande terrasse qui longeait l'arrière de la maison a été coupée en deux avec  au milieu l'extension. Une nouvelle terrasse plus avancée dans le jardin a été mise en place. Pour éviter que celle-ci se trouve à flotter dans le vide elle aussi, nous avons fait creuser une mare le long de la dite terrasse. Cette dernière est alors devenue un ponton pour la mare. Les deux morceaux de l'ancienne terrasse, proches de la maison, ont été surélevés  et  transformés en un potager et un jardin d'ombre. l'ensemble du jardin y a trouvé une cohérence qu'il n'avait pas  auparavant.



Le jardin en 2015 pendant les travaux. La pelouse  prenait encore une place prépondérante par rapport au reste des plantation



      La mare et la terrasse remplissent l'espace, le jardin y a gagné en cohésion. Le potager et le jardin d'ombre n'apparaissent pas sur la photo, ils sont situés de part et d'autre de l'image.


Aujourd'hui les stigmates des travaux ont disparus et le jardin n'a plus grand chose à voir avec la "page blanche" du début. Pourtant, j'ai encore plein d'idées de choses à faire pour cacher les murs et c'est tant mieux car je pense qu'un jardin ne doit pas être statique. Affaire à suivre donc...

mardi 20 novembre 2018

Derniers feux de l'Automne


Ce dimanche, à travers le soleil, un dernier éclat automnal.....


                 
                       Peuplier tremble

                                                                                                   Cornus Midwinter flamme

vendredi 16 novembre 2018

La feuille d'automne emportée par le vent....





Novembre, se poursuit, l'automne jette ses derniers feux...... Petite virée à travers les feuilles du jardin.
C'est l'occasion de constater qu'à l'intérieur d'une même espèce les couleurs peuvent être très différentes.




La spirée à feuilles de bouleau, à gauche, joue dans les tons orangés. Ci dessus, la spirée japonaise "Magic Carpet"  vire au rouge pétant....























 Cornus midwinter flame
 Cornus alba siberica à gauche












Au sol, la Dentelaire du Cap (Ceratostigma plumbaginoïde pour les intimes ! ) forme un tapis rougissant.





























L'Hakonechloa macra.... une graminée japonaise. En huit jours il a beaucoup perdu en intensité et pourtant il garde un aspect de feu d'artifice qui le rend toujours très présent.








Les orpins, entre couleurs éclatantes et teintes livides......





Le Cotinus doré continue sa mutation du vert pâle vers le rouge.






Les hortensias offrent une très grande variété de couleurs d'une espèce à l'autre. A gauche l' hydrangéa à feuille de chêne (quercifolia)  joue entre les pourpres, les orangés et les rose,  à droite hydrangéa pétiolaris (qui est grimpant) est franchement jaune.







Plus ponctuellement, d'autres vivaces participent au spectacle : géranium ibéricum et orpin takesimenum.....




























On pourrait continuer ainsi tant qu'il reste des feuilles dans le jardin. Même si certaines teintes  dans les bleus ne font pas partie du spectacle, la palette des couleurs en automne est finalement très étendue. Il faut juste prendre le temps de regarder pour s'en rendre compte...

mercredi 7 novembre 2018

Les Chrysanthèmes, c'est la vie.....


Titre un peu provocateur et pour cause, la réputation de plante de cimetière des chrysanthèmes n'est plus à faire. Et pourtant, s'il y a bien une plante qui fait le spectacle  au jardin en ce moment, c'est le chrysanthème. En fait si ces fleurs sont associées à la Toussaint, c'est tout simplement parce que c'est une des rares  plantes qui fleurisse encore  à ce moment de l'année. 






Cependant, si on y réfléchit bien, sur le plan botanique, le chrysanthème, c'est une asteracée. C'est à dire une plante de la famille des asters, auxquels la fleur ressemble d'ailleurs furieusement. Au jardin, c'est donc la fleur idéale pour prendre le relais des asters au mois d'octobre lorsque ces derniers s'essoufflent.  En plus, les  couleurs sont  différentes, ce qui permet de changer d'ambiance.  J'aime ceux qui adoptent des couleurs proches des feuillages d'automne. Mais je trouve aussi que certains roses un peu pétants amènent du peps, ce qui n'est pas mal non plus.
Bon très bien, mais comment fait-on.  En fait, c'est très facile de trouver des chrysanthèmes à son pied, il suffit d'aller les chercher  dans une jardinerie, de préférence le 2 novembre car c'est moins cher, de choisir puis de planter. Cependant  je reconnais que la suite n'est pas gagnée. Il faut ensuite que les plantes passent l'hiver et justement les chrysanthèmes n'aiment ni le froid, ni l'humidité. En fait, si j'ai la chance qu'ils tiennent bien chez moi, c'est parce que j'ai une terre très caillouteuse (j'en reparlerai) et un jardin bien abrité (vivent les murs !). Une fois l'hiver passé, il faut être attentif au fait que les limaces adorent les jeunes pousses.  C'est important tant que les plants sont jeunes, après  je crois que ça n'a plus d'importance. Là encore j'ai de la chance, qui dit cailloux, dit terrain drainé, donc moins de limaces.  Après c'est plus facile, puisqu'il fait plus sec et que cela ne gêne pas vraiment les chrysanthèmes, au contraire.
Parfait, me direz-vous, mais moi je n'aime pas le port de ces plantes, ça fait pas naturel du tout. C'est vrai,  mais c'est une question de patience. Une fois défaits de leurs mauvaises habitudes horticoles, les chrysanthèmes adoptent un port aussi naturels et avachis que les asters (voir photo ci-dessus).




Après il y a des distinctions à faire dans ce que l'on plante. Ce que je vais dire n'engage que moi, mais il fut une époque où l'on trouvait des chrysanthèmes sous le nom de Marguerite d'automne dans les catalogues de VPC. Ceux-là fleurissaient un petit peu plus tôt me semble-t'il et se montraient plus résistants.  Une partie des miens viennent de là, mais je n'ai pas réussi à retrouver l'équivalent ces dernières années. C'est bien dommage, certaines de ces variétés sont là depuis presque une dizaine d'années et continuent à s'étendre. Si quelqu'un a des tuyaux là dessus ?                                              
Voici deux représentants de ce type "Meio Kyo" ci-dessus et "Bronze Elegance" ci dessous  qui sont en fleur depuis fin septembre.
Celui-la, est plus jaune dans la vraie vie, je n'ai pas son nom mais c'est aussi une marguerite d'automne



Ces trois là sont  des  vrais chrysanthèmes-de-la-Toussaint-vendus-en-jardinerie, pas de noms, mais c'est pas mal quand même. Le bordeaux est bien brave, il végète, concurrencé par Meio Kyo mais il fleurit courageusement chaque année.






Celui-ci vient d'être planté, d'où le port en boule. Il est là pour mettre de l'ambiance entre les feuillages rouges derrière et le bleu devant. Longue vie à lui.






Bref les Chrysanthèmes, c'est la vie, un dernier trait de couleur avant la morosité de l'hiver. Ce serait bien bête de ne pas essayer d'en profiter.